Avant le 3 juillet 1962, l’Algérie était considérée comme un département français, mais l’état civil était quand même géré de deux façons différentes, dans des registres distincts : des registres « européens » pour la population d’origine européenne, et d’autres registres pour la population autochtone. Tous sont restés sur place après l’indépendance. – Les registres européens ont fait l’objet de campagnes de microfilmage en 1967 et 1972, ce qui permet aujourd’hui de consulter les deux tiers des actes d’état civil au Service de l’état civil de Nantes (11, rue de la Maison-Blanche, 44941 Nantes cedex) pour les actes de moins de 75 ans (accès uniquement pour les actes concernant des ascendants directs, sur autorisation du tribunal de grande instance de Nantes) ou au Archives nationales d’outre-mer à Aix-en-Provence pour les plus de 75 ans (accès libre , 29 chemin du Moulin de Testa, 13090 Aix-en-Provence)
– Les registres autochtones sont eux aussi restés sur place mais n’ont pas été microfilmés (les actes musulmans enregistrés par erreur dans les registres européens ont même été masqués par des caches par les autorités algériennes lors des microfilmages !). Cet état civil n’est vraiment suivi de façon assez complète par la population qu’à partir de 1881, date à laquelle la loi impose aux populations un nom de famille fixe et l’enregistrement obligatoire des naissances, mariages, décès.
Si vous descendez d’Européens et que les registres de leur région ont été microfilmés, rendez-vous à Aix. Tout n’est pas simple pour autant. D’une part parce qu’il y a de très nombreux lieux homonymes (lequel est le bon ?). D’autre part parce que la géographie administrative du pays a considérablement évolué entre 1830 et 1962 : des villes se sont créées ex-nihilo, des hameaux sont devenus communes, des communes ont été ravalées au nom de hameaux… http://www.genealogie.com/chroniques/genealogie/les-recherches-en-algerie-113555.html?utm_source=Genealogie&utm_medium=news&utm_campaign=30919 |
Mis en ligne le 08 septembre 2012